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A quels besoins profonds de l’humanité, des organisations et des individus aujourd’hui le temps passé dans la nature peut-il répondre ?

Comment la nature peut-elle nous aider à créer la prochaine phase de notre évolution ? Pourquoi avons-nous besoin de passer du temps dans la nature ?

Voici sept réponses.

1.  Se donner du temps

Passer du temps dans la nature est essentiel pour établir un état d’esprit réceptif.

Le fait d’être toujours occupé est peut-être l’une des raisons les plus évidentes qui font que nous ne semblons pas évoluer (au niveau individuel ou collectif), alors que nous avons déjà toutes les réponses à notre disposition.

Jamais auparavant toute la sagesse du monde n’a été aussi facilement disponible, mais nous ne nous accordons pas le temps d’y accéder, d’en faire l’expérience, de l’intégrer et finalement de l’appliquer à notre propre vie.

La plupart d’entre nous ne semblent jamais « avoir le temps ». Dans l’ensemble, il semble que nous ayons beaucoup moins de temps pour vivre que nos grands-parents. Et pour ceux d’entre nous qui agissent en faveur de l’évolution du monde et sont impliqués dans de grandes œuvres aujourd’hui, c’est pire : plus notre action et notre implication pour le collectif sont importantes, moins nous semblons avoir le temps de réfléchir au bien-fondé de cette action.

Nous devrions le savoir : il suffit de regarder les cultures spirituelles du monde entier pour se rendre compte que, pour obtenir des réponses, il faut passer un temps important à ne rien faire, à s’ouvrir pour accéder au champ de tous les possibles. Nous accordons-nous suffisamment de temps pour que cela se produise ? N’avons-nous pas besoin de ralentir (beaucoup) plus ?

La prise de conscience ne peut se faire que si nous sommes dans un certain état d’ouverture : la communion avec la nature peut nous y aider, en nous permettant d’être ouverts aux énergies subtiles.

2. Trouver la clarté

La clarté provient d’une connexion claire et stable qui a besoin de temps pour s’établir dans un lieu harmonisé.

Nous revenons à la connaissance (qui était naturelle pour les anciennes civilisations et les sagesses indigènes) que la Terre est un organisme vivant, auquel tous les êtres vivants sont intimement liés, et qui est lui-même en accord avec les vibrations du Cosmos et des autres planètes, plus particulièrement avec le Soleil et la Lune qui orchestrent la vie sur Terre. De même, la plupart d’entre nous sont maintenant conscients de l’impact énorme et dévastateur de l’humanité sur notre maison, la planète Terre, et de sa destruction avancée.

Cependant, nous sommes encore loin d’intégrer ces connaissances dans notre vie quotidienne. En fait, la plupart d’entre nous évitent d’en tenir compte, pire encore, ceux qui en sont conscients se sentent impuissants et ne s’engagent pas dans une action qui serait en quelque sorte ajustée à ce qu’ils savent.

Pour nous réveiller, nous avons besoin de lieux naturels harmonisés, où nous pouvons vraiment faire l’expérience de la clarté, savoir que c’est possible et passer à la vitesse supérieure.

Comme par magie, la nature nous réconcilie en nous portant un amour maternel qui nous accueille et nous guérit. Revenir à la nature, c’est comme revenir à la maison et accueillir une guérison naturelle, nous abandonner, physiquement, émotionnellement et spirituellement et voir les choses telles qu’elles sont afin d’agir en conséquence.

3. Etre en harmonie, à partir d’un espace de cohérence 

Nous avons besoin d’être inspirés en étant en harmonie avec la nature.

La cohérence, c’est lorsque nous sommes en phase avec notre nature profonde, avec les autres et avec le grand tout, afin d’entrer en résonance avec la vibration de Gaïa. À Catuçaba, nous mettons cette cohérence en pratique : faire une vraie pause dans un micro-centre immergé dans la nature favorise l’apprentissage de la cohérence et s’avère augmenter la résonance de la cohérence en nous.

Ce sentiment de cohérence se manifeste à la fois directement (par exemple, à travers l’exemple d’une vie en auto-suffisance dans la nature, bien au-delà de simples pratiques « vertes »), mais aussi indirectement, par un rayonnement invisible mais efficace, dû au fait d’être exposé aux énergies d’un tel lieu.

La nature est une expression de la Lumière. Tout est contenu en elle. Elle a toutes les réponses. Nous avons besoin de lieux qui reflètent cette réalité dans les aspects fondamentaux de l’art de vivre humain, afin de réintégrer l’homme dans la nature.

4. Pratiquer la conscience

La voie à suivre par l’humanité est l’évolution de la conscience par l’apprentissage de la sagesse de la nature.

Si nous considérons l’état du monde, nous nous rendons compte que les choses ne peuvent pas être résolues en appliquant les mêmes vieilles solutions à nos problèmes, mais en nous engageant activement dans l’évolution de notre conscience, à la fois personnelle et collective. Car les problèmes ne sont que les conséquences de notre manque de conscience.

Les réponses se trouvent à l’intérieur de nous-mêmes et, à partir de là, nous pouvons nous réconcilier avec une cohérence supérieure et voir l’évidence : nous sommes la nature, nous sommes un. Si nous cultivons cette conscience, nous nous connectons de manière transparente à l’Unité et nous pouvons embrasser la vie sous une nouvelle perspective.

La nature nous aide parce qu’elle reflète la seule réalité qui existe : l’ordre des lois universelles. Au-delà de la nature, apprendre à se relier à notre planète, et au-delà, au cosmos, et comprendre que nous faisons partie de la conscience de la Terre, est le chemin vers la conscience collective. A notre époque, il est nécessaire de se laisser inspirer par la nature, d’intégrer la pensée de la planète, de devenir la planète, afin de résorber l’illusion de la séparation entre elle et nous.

5. Recevoir la connaissance intérieure à travers des lieux sacrés

Les lieux sacrés n’appartiennent pas aux religions: ce sont des points de connexion aux énergies de la Terre, qui sont universelles (littéralement : “d’un langage unique”).

Un certain nombre de lieux particuliers de la planète sont devenus des lieux de culte en raison de leur qualité vibratoire spécifique. Des monuments y ont été construits au cours de l’histoire, toujours aux mêmes endroits, d’une tradition ancienne à une tradition plus récente (par exemple, la cathédrale de Chartres fut construite sur un centre de tradition druidique, les églises de Cusco sont assises sur l’emplacement exact des lieux de culte des Incas, etc.) Ce sont à la fois des lieux de guérison et d’accès à une connaissance supérieure.

Ces énergies invisibles restent disponibles pour ceux qui souhaitent se connecter aux énergies subtiles de la Terre et qui sont prêts à apprendre d’elles.

Ces lieux doivent être revisité à notre époque critique : ce sont des portails d’accès direct à une connaissance supérieure. Ils font partie d’une grille énergétique spécifique de la planète avec une fréquence électromagnétique élevée, et les Anciens ne s’y sont pas trompés au moment d’y installer des pyramides, des cercles de pierres, des monastères, des temples, des cathédrales, des cryptes… Il existe naturellement de nombreux lieux sacrés dans la Nature : montagnes, grottes, îles, déserts ou forêts, sources sacrées, etc.

Historiquement, les communautés sont construites autour ou généralement basées sur de tels points d’énergie, ce qui explique l’attraction des villes en premier lieu, souvent avec une cathédrale ou un monastère autour duquel la ville s’est développée. Les communautés isolées dans la nature (comme les monastères) suivent la même logique.

Des énergies plus subtiles sont disponibles dans les endroits reculés de la nature, où la communication avec les mondes supérieurs est plus facile, sans l’interférence des foules et des énergies perturbées des villes et du tourisme de masse. Ces lieux avaient autrefois des gardiens responsables des protocoles d’accès. Catuçaba est un des ces lieux.

6. Unir nos forces 

Pour ceux d’entre nous qui se sentent appelés par un renouveau de la planète et des hommes, la collaboration est nécessaire.

Dans la nature, tout est affaire de collaboration : il y a très peu de compétition, contrairement à une idée darwinienne qui prévaut encore aujourd’hui. En tant qu’humains, faisant partie intégrante de la nature, nous avons tous un désir naturel de collaborer, qui vient de l’intuition que nous sommes tous un, et donc collectivement responsables de l’humanité et de la Terre.

Lorsque nous faisons l’expérience de l’aspect maternel de la Terre (qui nous donne littéralement tout, c’est-à-dire l’air, l’eau, la nourriture, l’amour, la connaissance, etc. ), cela fait de nous tous des fils et des filles, des frères et des sœurs. Cela appelle à la fraternité et à la sororité : une collaboration basée sur le sentiment d’appartenance à la famille humaine.

Une collaboration efficace ne se fait pas sur Internet, mais dans des lieux physiques, dans des moments passés ensemble autour d’un feu ou d’un repas, dans des rencontres face à face avec une même intention, alignés sur la même fréquence, ouverts à l’énergie d’une vérité supérieure. Cela ne peut se produire que dans des lieux dédiés, loin des vibrations chaotiques et de l’agitation des villes.

La collaboration est un sujet majeur de notre époque organisée sur une vision individualiste : nous pouvons nous renforcer mutuellement dans nos missions respectives, afin de créer une masse critique de personnes conscientes par le rayonnement de notre propre lumière, en étant des balises pour que la conscience de la Terre atteigne le niveau nécessaire à un changement de paradigme.

7. Accéder à une vérité alternative

Nous devons passer d’une vision mécaniste du monde (à laquelle nous sommes habitués) à une vision de compassion et d’amour (que nos cœurs désirent vraiment).

La culture occidentale a tendance à ne considérer comme vérité que ce qui est visible, rationnel et quantifiable. Mais l’invisible existe même si nous ne le voyons pas : l’œil humain ne peut voir qu’entre les infrarouges et les ultraviolets et entendre dans une gamme spécifique de fréquences sonores. Il existe évidemment de nombreuses réalités auxquelles nos sens et notre esprit n’ont pas accès, et tout n’est pas quantifiable (l’amour est-il quantifiable ?). Notre vision matérialiste n’est donc que partielle, limitée.

Le fait est que toutes les traditions, dans leur belle variété depuis la nuit des temps, finissent par délivrer exactement le même message : celui de l’union avec Dieu (ou le Divin, l’Univers), avec la Nature, avec tout ce qui existe. Cette convergence montre une grande cohérence : malgré les malentendus entre les traditions sur les interprétations de la nature du Divin, l’accord sur l’existence d’un monde spirituel prévaut. La vision matérialiste occidentale qui semble dominer le monde aujourd’hui est largement minoritaire : les athées et les agnostiques ne représentent que 7 % de la population mondiale (dont la moitié en Chine). Avant le 18e siècle, l’athéisme n’existait même pas officiellement.

Pourtant, la plupart des Occidentaux conditionnés par le matérialisme agissent comme si le monde spirituel n’existait pas et ne suivent pas vraiment de chemin spirituel au quotidien ; ils se sont laissés dominer par une vision non spirituelle du monde.

Se rappeler d’où nous venons peut-être la clé pour trouver les réponses que nous cherchons, et l’échec annoncé du monde matérialiste peut nous alerter sur la nécessité de nous souvenir et de manifester une vision différente de l’humanité et du Divin. Lorsque nous réfléchissons à l’avenir de l’humanité, ne devrions-nous pas reconnaître une vision spirituelle du monde comme vision par défaut et nous réconcilier avec elle ? Cela pourrait-il nous aider à adopter un nouveau point de vue à partir duquel nous pourrions manifester une vision plus élevée de l’évolution de l’humanité ?

Se souvenir des lois de l’univers est tout simplement essentiel si nous voulons comprendre comment changer de direction. La nature est et a toujours été le point d’entrée universel vers une expérience spirituelle personnelle.