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Notre époque est celle d’une évolution rapide des consciences. Un bouleversement de notre perspective se dessine, et cela peut être inquiétant pour ceux qui ont peur du changement, et enthousiasmant pour les autres.

Il est difficile dans un moment comme celui-ci de distinguer le vrai du faux au travers des évènements et du flux d’information continu qui nous est présenté, tant nous avons perdu la référence des lois fondamentales de l’univers, et tant les logiques de polarisation et de simplification dominent. La seule façon d’y arriver, c’est par la redécouverte d’une conscience personnelle intuitive du monde, et celle-ci se dévoile à mesure que nous soustrayons le bruit qui encombre nos vies et nos pensées.

La clé universelle de cet accès à la dimension spirituelle, c’est la nature, dont nous redécouvrons la profondeur. La nature est ce qui nous met tous d’accord : c’est la présence évidente et bouleversante de la beauté du monde, du grand féminin, de la source de tout ce qui est vivant. Revenir à elle, c’est comme revenir à notre mère, que nous avons pu ignorer parfois toute notre vie. Comment cela se passe-t-il quand on retrouve sa mère que l’on a jamais connue? Il y a une démarche d’humilité transformatrice.

Ainsi, au-delà de son aspect visible et de sa beauté enchanteresse, la nature est aussi le lieu possible d’une expérience métaphysique, celle du «désert ». C’est une voie d’accès pour chaque individu à l’essence de la vie, et donc à l’essence de sa vie, et au-delà, à la direction que l’on souhaite lui donner à partir de maintenant. Il faut juste se taire, et écouter : en nous se trouve la source d’information principale pour nous guider.

Mon cheminement depuis 25 ans est celui de la redécouverte de cette connexion subtile et sensible à travers la reconnaissance du sacré de la nature, et offrir un cadre pour cette expérience est la raison d’être de Catuçaba et de Picinguaba.

Les thèmes publiés ici invitent à aller plus loin, à remettre en cause des croyances que l’on tient souvent pour acquises, quitte à entrer parfois dans un inconfort qui une fois traversé permet de comprendre au-delà de nos convictions, afin de pouvoir évoluer. Car bien-sûr, la seule façon de changer le monde est de se changer soi-même, et la seule chose que nous puissions faire pour cela est accepter de changer notre perspective.